Suberne - Les crues de la Dordogne en amont de Bergerac

Auteur : Frédéric Gontier

Edition : ARH Pesqueyroux - 2008

Format : 20,5 cm x 15 cm - 120 pages couleur

La suberne, la crue, l'inondation, mais aussi le desbordement ou le croissant quand ce n'est pas le déluge... les mots sont nombreux pour qualifier cette calamité imprévisible qui ne laisse personne à l'abri en aucune saison.

La Dordogne, jusqu'au milieu du siècle précédent, n'était entravée par aucun obstacle et la crue, que personne ne pouvait prévoir, avait des effets désastreux. Le 14 mars 1615, elle entre dans Lalinde par ses deux portes du Levant, emporte le gabion, la muraille et une partie du cimetière. Le 6 mars 1783, elle enlève, à Saint-Capraise, les troncs d'arbres entreposés sur la rive et cet énorme radeau, comme un bélier, défonce le pont de Bergerac. Le 25 septembre 1866, les riverains voient défiler sur les flots 18 000 citrouilles qui nappent d'orange la rivière.

Le 9 décembre 1944, à nouveau, la crue surprend par son ampleur. C'est la dernière. Désormais, le débit de la Dordogne est régulé et les maigres inondations qui vont suivre ne sont que la conséquence d'intempéries subies en aval des barrages.